PETITS  D' HOMMES

 

 

 

 

J’affirme qu’il n’est rien de précieux

Qui vous soit comparable

Et rien de plus inacceptable

Que l’un de vous, soit malheureux.

Vous êtes tous fils de la terre

Et tous les mêmes à la naissance

Mais n’avez pas les mêmes chances

Dans ce monde inégalitaire.

Peut-on juger sur la couleur,

La fortune ou le caractère,

Comme si tous ces critères

Pouvaient avoir quelque valeur ?

Enfants qui prendrez notre place,

Vous ferez, qu’au bout du chemin,

Il n’y ait qu’une seule race,

Celle des hommes de demain.



Roger Vidal mai 2005