Fleur des champs
Je suis une fleur, délaissée,
oubliée
Fleur des champs telle est ma
destinée
J’ourle le printemps de mes
pétales dorées
Je suis l’amie des
coquelicots qui suis-je ?
Lorsque les ombres se
tassent, la nuit descend
Un escalier mystérieux et
fait signe aux étoiles
D’infiltrer les cieux , que j’aime ce bougeoir
incandescent
La nuit me raconte des choses
peu banales
Saisi-tu petite fleur que les
étoiles se dissipent
Elles ne songent qu’à
s’amuser au bal
Toi qui es si sage sois ma confidente
Je te récompenserai tu seras
adulée comme une grande
Ainsi fut fait, la nuit tint
sa promesse
Des regards admiratifs se
posèrent sur la petite fleur
Oh ! sa modestie n’en
souffrit point, elle oublia se détresse
On en fit des bouquet afin
d’embellir les vastes demeures
Raymone Verney