Poèmes récités

 

Oh! Quand la mort

Oh ! Quand la mort, que rien ne saurait apaiser
Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser
Et jettera sur nous le manteau de ses ailes,
Puissions nous reposer sous deux pierres jumelles !
Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
Se becqueter longtemps d'amoureuses colombes !
 
Théodore de Banville - avril 1845