Marais salants
Les paludiers, les paludières
Dans le matin s'en vont
par là
Pour y remplir une salière
Et pour montrer leurs
falbalas.
Dans le Martray, l'âne culotte
Voudrait porter ce
chargement,
Mais quand il dépose sa crotte
Ca fait brailler le
régiment.
Quand la marée y met son âme
On dit que c'est l'esprit de
sel
Qui fait grandir l'épithalame
Jusqu'au septième ciel.
Toute
raison non sans malice
Fait basculer sur le talus,
Tant de filles de La
Palice
Qui vont fleurter dans le palud.
Luc Bertal