Sonate d’automne


Dédié à Ludwig Van BEETHOVEN

Se déchire le voile au parfum de minuit
En langueur océane agonise le rêve
Sa vague en requiem vient mourir sur la grève
La sonate en douceur se goûte comme un fruit

J’écoute Midnight Blue dans le cœur de la nuit
Le soupir y frissonne accordant une trêve
A la note d’Amour dont le souffle s’achève
Dans le creux de la vague et se meurt sans un bruit

Impromptu compagnon Beethoven en souffrance
A compris ma douleur au sel de l’espérance
La saveur d’une larme a retrouvé son miel

De l’abysse profond resurgit une croche
La tendresse d’azur à son point d’orgue accroche
Pour s’éteindre en silence au plus pur de son ciel

Mercredi 17 septembre 2003.

 

Sonate n° 8 en ut m, "Pathétique", opus 13 (andante cantabile)

Ludwig Van BEETHOVEN (1770-1827).