Regrets


La lune moribonde implore son été
Coule un sombre cristal au frisson de novembre
Un vieil hiver austère emportant sa beauté
A déchiré son âme et ses doux rayons d’ambre

O ma nuit sois clémente abaisse les paupières
Et berce tendrement la pauvre âme en déclin
Puisse le ciel ce soir entendre mes prières
Offrir enfin la paix à ce cœur sibyllin

Si tu lèves les yeux vois le pâle visage
Si triste est son regard aux reflets violets
Perdu dans l’océan ce gouffre du naufrage
Où la vague amoureuse enlaça les regrets

Dimanche 09 novembre 2003

© Cecile Verhaever

Jacqueline - Jacques OFFENBACH (1819 - 1880).