L’Etoile de David


Ses yeux creusaient le noir où l’Etoile s’endort
La peur la faim le froid brûlaient ce ventre plein
Si rond et frémissant de la vie en son sein
Le chant des déportés s’élevait dans la Mort

La
nuit du grand Pardon au bout de son effort
Elle étouffa le cri sous l’effluve salin
Son regard se posa sur le peuple orphelin
Dont l’enfant nouveau né partagerait le sort

Sur la planche de bois où la douleur se couche
S’éteignait le sourire au velours de sa bouche
Le gel durcit les os l’aube grise s’enfume

Se déchira soudain la lumière du ciel
Leur Ame à l’agonie étreignait dans la brume
Le tragique Destin des Enfants d’Israël

dimanche 30 janvier 2005

© Cecile Verhaever

Prière Kol Nidrei