Crescendo


Que le cœur est amer sur la note plaintive
Ecoutez son refrain crescendo douloureux
Un soupir frissonnant flotte à l’aube furtive
Descend du ciel en pleur le Feu Sacré des dieux

La lune ouvre le bal du poète maudit
Etirant sa langueur jusqu’à la déchirure
Chaque étoile est un mot doux murmure à la nuit
Dont le souffle berceur vient panser la blessure

O votre âme et mon âme en parfait duetto
Chantent la poésie à tempo legato
S’apaisent les sanglots le chagrin la détresse

Quand s’envole la plume ainsi qu’un doux zéphyr
Florilège des mots sous sa tendre caresse
Insuffle à notre sang cet étrange désir

Jeudi 06 novembre 2003

© Cecile Verhaever