Voilà ce que j'appelle aimer

Avoir vécu tant de tempêtes
Soude nos âmes d'un ciment.
Vous caressaient passionnément
Ces mains si faibles presqu 'inertes.

Quand un désir brûle les reins.
Penser qu'il fut un fol amant.
Qu'il à toujours été présent.
Dans la souffrance et le chagrin.

Il se peut que le corps s'embrase.
Fantasme pour un autre corps.
Un feu éteint par le remord.
D'avoir pensé fair' table rase
.
Du père penché sur un berceau.
La maladie palie les yeux
Ils ont briller d'émoi, heureux,
Pleurant de joie pour ce cadeau.

De ne vouloir prendre à la vie
Que ce quelle offre de meilleurs
C'est faire couler beaucoup de pleurs
Que sur des ruines nul ne bati.

Il n'y a pas d'amour heureux
Que des bonheurs à partagés
Vouloir construir' toujours à deux
Voilà ce que j'appelle aimer

Anita