Lettre à ceux qui pleurent

Les larmes glissent sur la boue.
Ell’ ne sillonnent que les joues.
Même s' ils sont une prière
Les mots ne cassent pas les pierres.

L’ ironie tranche du couteau
L’espoir que tu mets dans tes mots
Sur la blessure s’étend l’ acide.
Ta main tendue demeure vide.

Quand de tristesse un cœur succombe
L’ indifférence ouvre sa tombe.
Et si tu souffres d’ être seul
La cruauté met un linceul.

 

Anita