Célibat
Face aux glaces du comptoir
Refroidit
son café noir
Un lambeau de l'aube c'est accrochée
Aux branches du
maronnier.
Trainent les pieds du matin
Dans sa chambre aux murs
éteints.
Sur le lit aux vagues de draps froissés
Une chemise oubliée.
Un oreiller solitaire
Expose sa tache claire
Entre les
arabesques du tapis
Où un livre est assoupi.
Des bols en pile incertaine
Ebrèchent leur porcelaine
Leur joyeux désordre empli l'évier
Où le
soleil vient jouer.
Tout est attente du soir
Il prendra son café
noir.
Entre ses quatre murs de solitude .
Prisonnier de l'habitude
Anita